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  • SEdB à la journée des associations à Rosny-sur-Seine, le 7 sept 2013

    Accueillis par Henri Paul Falavigna et Pierre le Roy, les élus locaux ont pu découvrir et apprécier les actions de notre association humanitaire : Mme Françoise Descamps (député PS), Mme Valérie Gargani (Maire PS) et M. André Sylvestre (conseiller général PS) que nous remercions chaleureusement de leur présence et de leur soutien. 

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  • SEdB ce week-end à Albi pour la fête des associations

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    Dans le cadre de la FETE DES ASSOCIATIONS 2013 organisée par la ville d’Albi (Tarn) le 07 septembre prochain, la Vice-Présidente Victoria FADDEEFF et son époux Didier, ont rencontré ce jeudi 05 septembre à Albi, M. Frédéric PRAUD, membre de la délégation albigeoise de notre association, responsable du site partenaire "Les archives de Beslan" sa famille parraine deux enfants de Beslan.

     

    Vendredi 06 septembre, visite d’Albi et ses environs, rencontre avec une donatrice albigeoise, réunion pour l’organisation de la journée du 07 septembre.

     

    Samedi 07 septembre, dès 07H00, l’équipe commence la mise en place du stand de l’association Solidarité Enfants de Beslan pour être prêt pour 09H30, début de la journée.


    Présentation  des activités réussies depuis 2004 avec 172 enfants et les programmes 2014 (recrutements  de familles de  parrainages d’enfants de Beslan, coopérations décentralisées de villes françaises avec Beslan).

     

    17H30, fin de la journée.

     

    18H00, apéritif des associations ambassadrices. (notre association est la 508ème)

     

    19H00, photo de groupe des 250 associations.

     

    20H00, repas organisé chez Frédéric PRAUD en l’honneur de la Vice-présidente Victoria FADDEEFF et de son époux Didier.

  • Beslan, le massacre oublié

    Qui a entendu parler dans les grands médias, des cérémonies commémoratives qui ont eu lieu le 1er, 02 et 03 septembre dernier à Beslan, petite ville d'Ossétie du Nord ?

     

    Qui a lu le moindre article dans les grands quotidiens sur cette terrible tragédie qui couta la vie à 334 personnes, dont 186 enfants âgés de 2 à 17 ans ?

     

    Beslan a été rayé de la liste des évènements tragiques liés au terrorisme islamiste.

     

    Aucun média français ne s'est intéressé à ce massacre.

     

    C'est une honte, une injustice envers l'Ossétie du Nord.

     

    C'est une honte, une injustice envers le peuple Ossète.

     

    C'est une honte, une injustice envers les 186 enfants massacrés.

     

    C'est une honte, une injustice envers les parents, familles, professeurs et personnels scolaires massacrés.

     

    C'est une honte, une injustice envers les survivants de cette tuerie.

     

    C'est une honte, une injustice envers l'ensemble des victimes du terrorisme islamiste.

     

    C'est une honte et une injustice envers la liberté.

     

    C'est une honte, une injustice envers les associations qui luttent contre le terrorisme et qui viennent en aide aux victimes.

     

     

    UNE HONTE !


  • Le trou béant de Beslan

    La chaleur étouffante qui s’empare de Beslan semble comme une prémonition. Nous sommes en septembre 2004. Le 1er. Et le premier jour d’école. Plus d’un millier de parents sont venus accompagner leurs enfants pour cette rentrée scolaire, qui marque le début d’une nouvelle phase dans leur vie. Ce jour-là, des terroristes (islamistes) lourdement armés, aux pistolets, aux fusils automatiques, aux lance-grenades et autres explosifs leur tendent une embuscade et prennent en otage l’école N°1 de Beslan. Durant trois longues journées épouvantables, enfants, parents et professeurs seront retenus dans une salle de gym. Viendront ensuite des explosions et des tirs. Ce qui devait être la célébration de la vie, se termine avec un terrible bilan : plus de 300 morts.

     

     

    BESLAN 10.jpgLe nom de Beslan sera toujours lié à l’une des pires atrocités jamais commise dans l’histoire de l’humanité.


    Assoiffé et éreinté, j’entre dans l’épicerie Boris, sur l’Avenue Kosta. Vladikavkaz, capitale de l’Ossétie du Nord. La chaleur suffocante n’aide pas à me donner une contenance : mon T-shirt est sale et trempé de sueur. Un homme surgit de l’arrière-boutique. C’est Boris. Il vit à Beslan et sera mon guide.


    Nous roulons à travers la steppe ossète en direction de Beslan, laissant derrière nous les hautes cimes des montagnes du Caucase. Mon ami Boris m’a invité tout de suite. Sa femme a hoché la tête, en signe d’assentiment, à cette décision depuis longtemps fixée. Assis dans une Lada rouge sans banquettes, je regarde par la fenêtre, ébahi.


    Nous dépassons la rue de la boutique de Boris. Les murs de briques rouges des immeubles de la ville dissimulent des arrière-cours, des maisons, des jardins. Sa mère, déjà âgée, me prend par la main et me remercie d’être leur invité aujourd’hui. « Asseyez-vous, mangez ». Elle appelle sa belle-fille : « Apporte à manger à notre invité et à ton mari ».


    Malgré les terribles événements de 2004, les Ossètes n’ont pas changé leur façon d’accueillir leurs hôtes. Boris me verse un verre de vodka. « Nous n’allons pas nous soûler, mais la tradition l’exige ». Il épluche l’aïl, prend un morceau de pain et lève son verre. Une mélodie retentit. L’hymne de louange dédié à l’hospitalité, aux étrangers dont la présence apporte la richesse dans une maison. D’un geste sincère, je vide le verre et grince des dents lorsque l’eau de vie brûle ma gorge, se frayant un chemin vers ma cage thoracique. Après trois verres, la tradition peut cesser.


    « Lorsque j’ai entendu les premiers coups de feu, quand ces porcs de terroristes ont mis fin à tous nos espoirs, à notre avenir, à l’amour de nos proches pris en otage, j’ai attrapé mon fusil. Mes enfants étaient dans la cour, que Dieu les protège. Mes enfants, ma chair et mon sang, ma femme, ma mère, tout le monde était sain et sauf ».


    Ils se sont abrités derrière le mur en briques et les vignes. Trois jours la famille est restée cloîtrée, évitant de sortir dans la rue. Le chaos était partout. Les hommes armés, les soldats et les habitants déambulaient dans tous les sens. Qui pouvait dire qu’il n’y avait pas de terroristes parmi eux ? « Certains se sont enfuis ». C’est ce qu’ils ont dit. « L’école a été retournée par un terrible chaos armé. Je ne savais plus ce qui se passait. Je ne dormais plus, je ne pleurais pas, ne mangeais pas. Trois jours où j’ai arrêté de vivre. Trois jours où j’ai regardé dans le vide et essayé de prendre soin de ma famille ».


    De grandes planches de bois bloquent les fenêtres de l’école N°1. Nous ouvrons une porte en fer et entrons dans la cour. Un garde s’est assoupi dans le hangar. Nous le réveillons, avant de traverser furtivement en direction du gymnase en ruines. Des animaux en peluche ont été déposés dans chaque coin. Une grande croix. Des bouteilles d’eau. Trois jours durant, il n’y a pas eu d’eau. Un panier de basket trône, comme un souvenir du deuil.


    Beslan semble être bien entretenue. Nous traversons la ville à vélo. L’asphalte est neuve et les toits sont rénovés. « Tout vient de l’argent reçu à titre de compensation », explique Boris. Mais il n’y a pas de prix qui puisse remplacer la souffrance. Des nouvelles fenêtres en PVC, une clôture ?  Un compromis ridicule pour les enfants, parents, proches et amis.


    Nous dépassons la nouvelle mosquée, les nombreuses maisons restaurées, et prenons la direction du cimetière. Les enfants crient en jouant au football. Un stade sportif flambant neuf s’ouvre devant nous. Le terrain de tennis le plus moderne de la Russie se trouve sans doute à Beslan. Des projecteurs illuminent le terrain. Peut-être essaient-ils de faire la lumière sur le passé sombre de la ville ?


    « Qu’est-ce que vous considérez comme normal, aujourd’hui ? » je demande à Boris. Il caresse une pierre tombale. Ils auraient facilement pu être ses enfants. Il réfléchit. Les pierres de marbre s’étendent à l’horizon.


    « Nous avons tant perdu, mais il y a encore un avenir pour nos enfants ». 


    Le magasin a permis à Boris d’envoyer sa fille aînée étudier à l’université à Saint-Pétersbourg. « Je suis venu à ce cimetière des centaines de fois. Prier en respect pour mes amis, mes connaissances. Nous ne vivrons jamais normalement ici. Chaque pierre est un immense vide dans nos cœurs et dans nos âmes ». Ils ont essayé de remplir ce vide, ce trou béant. Avec de l’asphalte neuve, avec un mémorial devant le gymnase. Ils ont construit des stades et des terrains de jeu comme bouclier pour se protéger. Ils ont installés des projecteurs contre l’obscurité. Mais le vide dans les âmes des habitants est encore vaste, et la douleur, profonde. Vous pouvez le sentir, aujourd’hui, à Beslan.

     

    Boris me parle comme un père à son fils. Il partage avec moi ses histoires, sa vie, son temps précieux. Sa famille est intacte. Mais je perçois encore ce trou béant qui traverse son visage.


    Robert NEU


    Source :  LA RUSSIE D'AUJOURD'HUI

  • Remerciements

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    L’association adresse particulièrement  ses  remerciements

    - à Son Excellence Léonid Kadychev, ministre conseiller de l’Ambassade de la Fédération de Russie en France qui a honoré de sa présence la « Panikhida » (messe des morts) en la cathédrale orthodoxe de la rue Pétel et notre point presse à la mairie du XVe arrondissement de Paris


    - à M. le député-maire du XVe arrondissement et à Mme Sylvie Ceyrac adjointe au maire chargée de la solidarité qui nous ont accueillie l’association à la mairie un dimanche, les portes de leur mairie.


    - à Monseigneur Nestor évêque de Chersonèse pour son accueil, au Père Joseph accompagné des six prêtres qui ont donné une dimension solennelle à cette commémoration.


    - à toutes les personnalités qui ont marqué par leur présence leur  condamnation du terrorisme et leur solidarité avec ses victimes.

     

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    Léonid Kadychev (à gauche) et Henri Paul Falavigna lors du point presse à la marie du XVe arr. de Paris


    Présentation du dossier de presse à la mairie du XVe de Paris

    Aujourd’hui nous commémorons le neuvième anniversaire du drame de Beslan : ses 1125 enfants, torturés pendant trois jours et ses 334 morts assassinés entre le 1er et le 3 septembre 2004. 


    Les ossètes sont un exemple d’équilibre entre les chrétiens orthodoxes et les musulmans. Ce lâche attentat cherchait à déstabiliser ce système social et à enflammer le Caucase.


    Nous présentons un dossier de presse qui rappelle les circonstances du drame de Beslan, les actions conduites depuis neuf années pour soutenir les enfants survivants : Financements de prothèses,  parrainages d’enfants, séjours d’enfants en France. Au total, 172 enfants ont pu bénéficier d’un soutien direct de notre association.

    Ce dossier présente les projets 2014 : poursuite des parrainages et  séjours d’enfants en France,  et   la recherche  d’une municipalité française qui adopte un programme de coopération décentralisée avec celle de Beslan.


    Notre action a attiré l’attention de la Commission Européenne à Bruxelles, qui a admiré le résultat de ces années de solidarité, réalisé uniquement par des bénévoles. Ainsi « Solidarité Enfants de Beslan »  a été intégré dans le réseau NAVT « Network of Associations of Victims of Terrorism » qui lutte contre la radicalisation du terrorisme par le soutien efficace aux victimes.


    Nous appelons les femmes et hommes de cœur, et leurs amis, à  rejoindre les bénévoles de « Solidarité Enfants de Beslan » pour réaliser ces nobles projets de solidarité au sein de l’Europe continentale. 


    Il fut un temps heureux où Auguste Comte pouvait croire que la société industrielle succéderait aux sociétés militaires, que la modernité ferait un jour de la guerre un stade dépassé de l’histoire humaine. La première guerre mondiale, suivie de la deuxième, mit fin à cette illusion. Mais enfin, il nous restait le rêve que l’avènement mondial de la démocratie allait peut-être enfin nous ramener à une trajectoire comtienne de l’humanité. 


    Dans un monde libéré de Guillaume II, du Tsar de Russie, d’Hitler, de Staline, des militaristes japonais, des puissances coloniales française et anglaise, la paix allait enfin régner. L’état d’esprit actuel des Européens est assez proche de cet idéal. Leur puissance militaire s’étiole, au rythme des déficits et des compressions budgétaires. Ils croient tellement à la paix qu’ils ne veulent pas voir que leur grand allié et leur protecteur, leur démocratie idéale, l’Amérique, évolue dans une toute autre direction et porte au schéma d’Auguste Comte le coup mortel et définitif.