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Caucase

  • Vérité pour Beslan! Le témoignage du Docteur Rochal


    Leonid_Roshal_2011-12-08.jpgPosez la question à des amis : “ Que représente Beslan en Russie ” ? Réponses majoritaires: “Des morts, à la suite d’un assaut de l’armée russe”. C’est bien la répétition d’une fausse information, bâtie pour nuire à l’image de la Russie.

    Le négociateur de Beslan, le Docteur Rochal, témoigne de ce qu’ il a vu, et s’indigne du comportement incorrect des journalistes occidentaux.

    Lors d'une conférence tenue à Paris en novembre 2004 à l'occasion d'une réunion avec une association de journalistes, le Docteur Leonid Mikhaïlovitch Rochal témoigne de ses trois jours de négociations avec des terroristes islamistes ingouches, tchétchènes et arabes, pendant la prise d' otages de Beslan. Témoignages traduits en français par Serge Parinov.

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  • L'Ossétie ; hier, aujourd'hui...demain

     

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    Je tiens tout d’abord à remercier les organisateurs de ce colloque de m’avoir invité à y participer, bien que n’étant pas un spécialiste des études alanes. Toutefois mon intérêt pour les Alanes est ancien. A quand remonte cet intérêt ?

     

    Je me souviens avoir lu dans les années 1960 un article de Iouri Nikolaevitch Roerich (Georges Roerich) un article en français de la revue OSS-ALANES, publication trimestrielle de l’Institut d’Ossétologie paraissant alors à Paris. Cet article était consacré aux faits épiques des cavaliers alanes au service de Kubilai Khan, qui au XIIIe siècle partirent à la conquête du sud de la Chine et allèrent jusqu’à Pagan, capitale du royaume birman. 

     

    Ayant à l’esprit ce passé historique, j’avais été impressionné  aussi par une photo dans un livre sur la déroute de l’armée japonaise. C’était une photo du général Issa Pliev, deux fois Héros de l’Union Soviétique, qui s’était illustré non seulement à Stalingrad et sur le front ouest, mais avait commandé une opération décisive sur Mukden, en Mandchourie, qui l’avait conduit jusqu’à la Grande Muraille de Chine devant laquelle il se tenait debout entouré de son état-major. Officier de cavalerie, Pliev était fidèle aux traditions de ses ancêtres qui avaient parcouru les steppes de l’Eurasie.

     

    Peu de gens à l’ouest connaissent l’odyssée du peuple alane depuis les steppes de l’Asie centrale jusqu’au Caucase, où il s’établit, et bien au-delà puisqu’il poursuivit sa course à travers la Hongrie, où certains demeurèrent, jusqu’en France où sa cavalerie aida les Francs à repousser les Huns au V° siècle, et jusqu’en Afrique du nord en traversant l’Espagne. 

     

    En France, les Alains ont laissé leur empreinte dans la toponymie. Des spécialistes français se sont penchés sur cette aventure historique. J’en citerai deux : Emile Benveniste (1902-1976) dont les «Études sur la langue ossète » (1959) sont une référence et Georges Dumézil (1898-1986) dont les recherches sur les sociétés indo-européennes et l’approfondissement de la théorie des trois fonctions (commandement et religion, guerre, production) ont conduit à étudier l’épopée des Nartes chez qui il a retrouvé trois familles. 

     

    Les Alanes ont traversé les siècles en préservant leur identité, ce qui témoigne de la vitalité de ce peuple. Aujourd’hui, la nation alane a son Etat, sa république au sein de la Fédération de Russie à laquelle elle est liée par l’histoire. Des personnalités d’origine ossète occupent des positions éminentes dans la société.

     

    ossète.jpgLes péripéties de l’histoire ont fait que le peuple alane a été séparé en deux entités, divisées par la géographie de ces régions montagneuses. En 1774, rattachement de l’Ossétie du nord à l’empire russe. 1801, rattachement de l’Ossétie du sud en même temps que la Géorgie, ce qui permettait aux habitants, en majorité chrétiens, d’échapper à la domination turque ou persane. A la suite de la victoire de la révolution d’octobre, l’Ossétie du Nord accéda en 1924 au statut de région autonome de la République Fédérative socialiste de Russie, puis en 1936 le statut de République Autonome lui fut conféré. 

     

    L’Ossétie du Sud eut un sort différent : devenue Région Autonome en avril 1922 dans le cadre de la Géorgie soviétique, elle déclara sa souveraineté le 20 septembre 1990, à la suite de la décision du Soviet Suprême de la RSS de Géorgie d’abroger toute loi ou acte juridique adoptés depuis 1921. A partir de ce moment, constatant un vide juridique, elle se référa dorénavant aux lois de l’Union Soviétique et le 17 mars 1991 sa population se déclara en faveur du maintien de l’URSS, alors que la Géorgie avait refusé de participer au référendum. 

     

    Par trois fois au cours de ces cent dernières années, le peuple ossète a été victime de sa volonté d’autonomie. En 1918, les menchéviks proclament une République Démocratique de Géorgie indépendante. Le peuple ossète soutient les bolchéviks, des affrontements sanglants s’en suivent avec les séparatistes menchéviks et de nombreux Ossètes trouvent refuge au nord dans la région de Vladikavkaz. C’est seulement en juin 1920 que le pouvoir soviétique fut proclamé à Tskhinval et que les troupes menchéviks se retirèrent en procédant à de nombreuses exactions et destructions. 

     

    En 1989, des affrontements se produisirent en Ossétie du sud avec des partisans de l’indépendance de la Géorgie et en mars 1990, les autorités de Tbilissi mirent fin au statut d’autonomie du territoire. En janvier 1991, des formations armées géorgiennes occupèrent Tskhinval, mirent à sac des maisons et des bâtiments publics et se livrèrent à des massacres dans les villages alentour dont plus d’une centaine furent incendiés. Des pogroms furent menés à l’intérieur-même de la Géorgie par le régime ultranationaliste du Président Gamsakhourdia. Plus de 130.000 Ossètes furent forcés d’abandonner leur demeure et se réfugièrent en Ossétie du Nord. C’est à la suite de ces événements qu’une Force mixte de Maintien de la Paix fut constituée (accords de Dagomys du 14 juin 1992). En février 2005, le Président Saakachvili dénonça tous les accords en vigueur. 

     

    La suite est connue de tous. Dans la nuit du 7 au 8 août 2008, des unités militaires géorgiennes lancent une nouvelle offensive contre Tskhinvali tandis que l’artillerie pilonne la ville. Des quartiers entiers sont détruits. Les bâtiments publics et l’Université sont systématiquement démolis. J’ai été moi-même le témoin de ces destructions.

     

    Prenant la défense des populations victimes de cette agression, la Russie est intervenue militairement pour y mettre fin. Le 12 août, les Présidents Medvedev et Sarkozy ont formulé les principes d’un règlement pacifique des conflits sud-ossètes et abkhazes. Puis le 26 août, la Russie a reconnu l’indépendance de la République d’Ossétie du Sud et de l’Abkhazie. 

     

    Dans les années 1990, les pays occidentaux ont dû faire face à un dilemme, voire des contradictions : il leur fallait choisir entre l’intangibilité des frontières issues de la Deuxième Guerre Mondiale et le droit des peuples à disposer d’eux-mêmes. Or, les Etats-Unis et l’UE ont eux-mêmes dérogé au premier de ces principes en acceptant la sécession du Kossovo. 

     

    Il existe aujourd’hui dans le monde d’autres peuples séparés par des frontières, d’autres vivant dans des enclaves. Un des cas les plus compliqués à résoudre est celui des Kurdes qui vivent sur le territoire de plusieurs Etats. Or, le mouvement de libération kurde est le plus important après le mouvement palestinien. 

     

    C’est pourquoi il est difficile de prévoir ce que sera le lendemain. Il faudrait sans doute une profonde campagne d’explication pour sensibiliser l’opinion publique et les politologues européens à la situation issue des événements de 2008 en Transcaucasie. Or l’Europe est en proie à la crise et la presse occidentale, en France notamment, est dominée par des intérêts qui sont passés de l’antisoviétisme à la russophobie. Pour les Américains, il est utile d’avoir un ennemi et il convient d’affaiblir la Russie sur ses marches extérieures. Il en est de même pour les Britanniques pour qui toute puissance ou entente émergeant sur le continent européen est dangereuse. Divide ut imperes (разделяй и властвуй) est un vieil adage. 

     

    Le peuple sud-ossète a maintenant retrouvé un début de paix et même si cette paix reste précaire tant les tensions demeurent grandes avec le voisin géorgien dont la politique intérieure connaît une évolution. L’important est de donner une nouvelle vie à l’Ossétie du Sud et à renforcer sa reconstruction. Il est essentiel de maintenir la solidarité entre les citoyens du nord et du sud de l’Ossétie. 

     

    Je sais que certains aspirent à la réunification de la nation alane habitant au nord et au sud de la chaîne du Grand Caucase. Ce rêve ne peut se concrétiser que quand les tensions auront perdu de leur intensité et qu’une formule politique aura été trouvée. Et comme le disait le Président Mitterrand, il faut donner du temps au temps…

     

    Jean PERRIN 

    Ancien ambassadeur de France en Azerbaïdjan

    Intervention au congrès d'études ossètes de Vladikavkaz (21 mai 2013) dont les actes viennent d'être publiés en russe .

     

  • Régime d'opération antiterroriste en Ossétie du Nord

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    Le régime d'opération antiterroriste a été décrété dans une partie du district Prigorodny d'Ossétie du Nord (Caucase russe) afin de rechercher les membres d'un groupe criminel et de prévenir tout risque d'attentat, annonce mercredi le service de presse de l'état-major de l'opération.

     

    "Afin de rechercher les membres du groupe criminel, de découvrir leurs cachettes potentielles et d'éviter tout risque d'attentat sur le territoire de la république (…) le régime d'opération antiterroriste a été instauré à partir de 7 heures du matin heure de Moscou", stipule communiqué.

     

    Le régime d'opération antiterroriste prévoit un contrôle renforcé des documents, l'éloignement des personnes physiques de certains sites, ainsi que le contrôle des communications téléphoniques et des restrictions de circulation pour les véhicules et les personnes.

     

    Source : RIA NOVOSTI

  • Le Caucase du Nord, foyer de terrorisme en Russie (rapport américain)

    Le foyer de la menace terroriste en Russie est toujours situé au Caucase du Nord, les attentats étant perpétrés sur fond de discorde  nationale, vengeance, séparatisme et extrémisme, annonce un rapport sur la prolifération du terrorisme dans le monde en 2011, publié par le Département d'Etat américain. 
     
    "Les attentats terroristes perpétrés en Russie en 2011 sont provoqués par l'instabilité au Caucase du Nord. Le séparatisme, la discorde nationale, la vengeance, le banditisme et l'idéologie extrémiste constituaient les motifs principaux du terrorisme", indique le rapport  soumis annuellement au Congrès américain par le Département d'Etat. 
     
    Selon ce dernier, c'est justement à partir du Caucase du Nord que la violence s'étend vers d'autres régions de la Russie. 
     
    L'attentat perpétré en janvier 2011 à l'aéroport moscovite de Domodedovo qui a fait 37 morts et 148 blessés, revendiqué par le terroriste Dokou Oumarov, a été qualifié par le rapport comme le plus sanglant de l'année 2011. 
     
    Le rapport souligne également que la Russie participe activement à la lutte contre le terrorisme international, empêchant notamment le financement de ce dernier.

    Source : RIA NOVOSTI

  • Olivier Decrock, observateur international des élections présidentielles en Ossétie du Sud du 25 mars 2012

    PARIS, 31 MARS, ITAR-TASS.

    Les Ossètes ont soif de paix et de stabilité et les intérêts des peuples concernés doivent être pris en considération au cours des discussions de Genève sur la stabilité et la sécurité dans le Caucase du Sud, a estimé, dans un entretien à ITAR-TASS, Olivier Decrock (membre de Solidarité Enfants de Beslan), l'un des rares observateurs de l'Europe de l'Ouest au premier tour de l'élection présidentielle sud-ossète, tenu le 25 mars.

    "Le scrutin s'est déroulé selon des critères semblables aux élections françaises, avec une forte participation et une totale transparence des opérations de vote. Plus de trois ans après le conflit de 2008, les stigmates de la guerre sont encore partout présents, notamment dans la capitale Tskhinvali et les villages environnants", a indiqué M. Decrock.

    "J'espère donc qu'à l'issue du second tour, qui se déroulera le 8 avril prochain, le pays pourra enfin s'engager dans la voie de la reconstruction. Plus de 20 ans après la sécession de la Géorgie et trois ans après le conflit meurtrier de 2008, qui a précédé la reconnaissance par la Russie de l'Ossétie du Sud et de l'Abkhazie, j'ai été frappé par la soif de paix et de stabilité des Ossètes", a-t-il dit.

    Commentant les résultats du dernier round des discussions de Genève sur la stabilité et la sécurité dans le Caucase du Sud, l'observateur français a souhaité que ces entretiens "débouchent sur des progrès concrets dans l'intérêt des peuples concernés".

    Le deuxième tour de l'élection présidentielle sud-ossète sera disputé entre Leonid Tibilov (42,48% ou 11.453 suffrages exprimés) et David Sanakoïev (24,58% ou 6.627 suffrages exprimés).

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    POLÍTICA-SUROSETIA

    Decrock: Habitantes de Osetia Sur aspiran a paz y estabilidad.
    31/3 ITAR-TASS
    París, mar 31 (ITAR-TASS). Los habitantes de Osetia del Sur aspiran a la paz y la estabilidad y sus intereses deben tener en cuenta los participantes en las Consultas en Ginebra, dedicadas a la situación en Transcaucasia. Tal opinión expresó en una conversación con ITAR-TASS uno de los pocos observadores internacionales, que asistieron el 25 de marzo a la primera ronda de las elecciones presidenciales en Osetia del Sur, Olivier Decrock (Francia).
    “Los comicios se destacaron por gran actividad de los electores y la votación fue absolutamente transparente –hizo constar el observador-. En general, el proceso electoral respondió a los criterios característicos, por ejemplo, para las elecciones en Francia”.
    “Pese a que pasaron cuatro años después del conflicto armado en Osetia del Sur, se puede ver hasta ahora las consecuencias de la guerra, las cuales son especialmente notorias en Tsjinvali y los poblados vecinos –destacó Decrock-. Estuve muy sorprendido que, después de todos los acontecimientos tan horribles, los surosetios aspiran a la paz y la estabilidad”.
    Al comentar los resultados de la ronda ordinaria de las Consultas en Ginebra, dedicadas a la situación en Transcaucasia, el observador francés expresó la seguridad de que el proceso de conversaciones debe ser continuado. “Las partes necesitan lograr los resultados concretos en interés de los pueblos que fueron involucrados en este conflicto”, subrayó el observador.
    La segunda ronda de las elecciones presidenciales en Osetia del Sur está planeada para el 8 de abril con la participación de Leonid Tibílov, quien acumuló el 42,48 por ciento de los votos de electores, y David Sanakóev, a favor del cual se pronunció el 24,58 por ciento de los participantes en la votación.

     

    ФРАНЦИЯ-ЮЖОСЕТИЯ

    ПОЛИТИКА: ФРАНЦИЯ-ЮЖОСЕТИЯ-МНЕНИЕ
    Жители Южной Осетии жаждут мира и стабильности, интересы людей должны учитываться на переговорах в Женеве - международный наблюдатель

    ПАРИЖ, 31 марта. / ИТАР-ТАСС /. Осетины жаждут мира и стабильности, интересы людей должны учитываться в ходе Женевских дискуссий по Закавказью. Такое мнение в беседе с корр. ИТАР-ТАСС высказал один из немногих международных наблюдателей, присутствовавших в Южной Осетии в ходе первого тура президентских выборов 25 марта, Оливье Декрок.
    "Выборы были отмечены высокой явкой, а голосование было абсолютно прозрачным", - констатировал Декрок. По его мнению, избирательный процесс в целом отвечал критериям, принятым, например, на выборах во Франции.
    Спустя почти четыре года после вооруженного конфликта в Южной Осетии "последствия войны все еще видны". "Это особенно заметно в Цхивале и соседних населенных пунктах", - отметил он. - После всех событий в Южной Осетии я был поражен тем, насколько осетины жаждут мира и стабильности".
    Комментируя итоги очередного раунда дискуссий в Женеве по ситуации в Закавказье, французский наблюдатель выразил уверенность, что переговорный процесс должен быть продолжен. "Сторонам следует добиваться конкретных результатов в интересах затронутых народов", - сказал он.
    Второй тур повторных президентских выборов в Южной Осетии намечен на 8 апреля. В него вышли Леонид Тибилов, набравший 42,48 проц голосов избирателей /11,453 тысяч человек/, и Давид Санакоев, за которого проголосовали 24,58 проц /6,627 тысяч человек/

  • Ossétie du Sud : l'UE doit reconnaître la présidentielle

    Les pays de l'Union européenne doivent reconnaître légitime l'élection présidentielle en Ossétie du Sud, a affirmé Henri-Paul Falavigna, président de l'Association française d'amitié avec l'Ossétie, annonce ITAR-TASS.

    Il a fait partie du groupe d'observateurs internationaux qui ont assisté à Tskhinval, la capitale de l'Ossétie du Sud, au premier tour du vote dans le cadre de l'élection présidentielle du 13 novembre dernier dans le pays.

    Il a indiqué dans une interview à ITAR-TASS que les observateurs étaient présents dans les bureaux de vote dès l'ouverture de ceux-ci et qu'ils avaient constaté un taux élevé de participation. Il a affirmé que le vote avait été conforme aux normes internationales et que des représentants de chacun des onze candidats en lice étaient venus dans les bureaux.

    Un deuxième tour opposera le 27 novembre prochain les deux candidats ayant totalisé le plus grande nombre de voix : Alla Djioïeva et Anatoli Bibilov qui ont été crédité chacun de plus d'un quart des voix.

    Il a rappelé que la majorité absolue des participants aux référendums des années 1990 avait voté pour l'indépendance de l'Ossétie du Sud. Henri-Paul Falavigna a constaté que même l'opération armée lancée par la Géorgie en août 2008 n'avait pas pu enrayer l'aspiration à l'indépendance.

    Au cours du vote de dimanche dernier, le peuple de l'Ossétie du Sud a confirmé son intention de bâtir son avenir sur une base démocratique, a-t-il poursuivi.

    "L'Union européenne doit comprendre que cette volonté du peuple est légitime et doit reconnaître son droit à l'indépendance", a-t-il souligné.

    L'Association d'amitié avec l'Ossétie a été mise en place en 2004 en France après l'attaque de terroristes contre une école à Beslan (Ossétie du Nord, Russie). Cette structure, baptisée Solidarité Enfants de Beslan, organise des actions d'aide aux enfants victimes de l'attaque et à leurs parents.

    En 2008, après les bombardements de Tskhinval par la Géorgie, Henri-Paul Falavigna et les membres de son association ont propagé leurs activités à l'Ossétie du Sud également (qui, avant l'indépendance, avait fait partie de la Géorgie).

    Source : VOIX DE RUSSIE 

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    Henri-Paul FALAVIGNA avec le président sortant Edouard Kokoïty 

    Henri Paul FALAVIGNA, Président de l’association d’amitié avec l’Ossétie "Solidarité enfants de Beslan", observateur de l’élection Présidentielle du 13 novembre 2011 de la République d’Ossétie du Sud, était membre d’une délégation comprenant un élu parisien du parti radical de gauche, des sénateurs polonais, des élus d’Ukraine et d’Israël, invités par le Centre de surveillance des processus démocratiques "Quorum" (www.cmdp-kvorum.org).

    Par plusieurs élections et référendum : le peuple Ossète a manifeste sa volonté d’indépendance. Le Droit des peuples à disposer d’eux-mêmes a bien  la même valeur à Tskhinvali qu’à Bruxelles ? 

    Espérons que l’Union Européenne et l’Otan, qui ne reconnaissent pas actuellement les votes démocratiques des Ossètes, comprendront la légitime volonté d’indépendance de ce peuple et qu’ils accepteront pour l’Ossétie du Sud ce qu’ils acceptent au Kosovo.

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    Страны Евросоюза должны признать легитимность выборов в Южной Осетии – глава французской ассоциации дружбы с Осетией

    ПАРИЖ, 19 ноября. /Корр. ИТАР-ТАСС Дмитрий Горохов/. Страны Европейского союза должны признать легитимность президентских выборов в Южной Осетии. Такое мнение высказал глава французской ассоциации дружбы с Осетией Анри Поль Фалавинья. Он входил в состав группы международных наблюдателей, присутствовавших в Цхинвале на первом туре голосования по выборам президента республики 13 ноября.

    “Мы находились на избирательных участках с самого начала голосования и зафиксировали высокую активность избирателей”, – сказал Анри Поль Фалавинья в интервью ИТАР-ТАСС. Голосование, отметил он, проходило в соответствии с международными стандартами, на всех участках присутствовали представители каждого из 11 баллотировавшихся кандидатов. Борьбу во втором туре президентских выборов 27 ноября поведут два кандидата – Алла Джиоева и Анатолий Бибилов, набравшие каждый более четверти голосов избирателей.

    На референдумах в 90-х годах, напомнил он, абсолютное большинство участников высказывались за независимость Южной Осетии. “Остановить этот процесс не смогла агрессия со стороны Грузии, которой республика подверглась в 2008 году”, – сказал руководитель французской ассоциации.

    Все кандидаты на президентских выборах, констатировал собеседник, высказались в поддержку независимого статуса республики. “Народ Южной Осетии подтвердил голосованием в минувшее воскресенье свое намерение строить будущее на демократических основах, – подчеркнул Анри Поль Фалавинья. – Европейскому союзу необходимо понять легитимность этого волеизъявления народа Южной Осетии и признать его право на независимость”.

    Ассоциация дружбы с Осетией была создана во Франции в 2004 году после атаки террористов на школу в североосетинском Беслане. По инициативе ассоциации, принявшей название “Солидарность с детьми Беслана”, проводятся акции помощи пострадавшим школьникам и их семьям. В 2008 году после бомбардировок Грузией Цхинвала Анри Поль Фалавинья и другие участники организации распространили свои гуманитарные проекты также на Южную Осетию.

    Source : EURONEWS

  • Berlin déconseille les voyages dans le Caucase russe

    Suite à l'attentat de l'aéroport Domodedovo de Moscou, la diplomatie allemande a formellement déconseillé, dans un bulletin d'information, aux citoyens allemands de se rendre au Caucase russe (Ingouchie, Tchétchénie, Daghestan, Ossétie du Nord et Kabardino-Balkarie).