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  • Ministère des affaires étrangères : Message de soutien de son Excellence François ZIMERAY, ambassadeur pour les Droits de l'Homme

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    Son Excellence François Zimeray (à droite sur la photo) avait assisté avec son Excellence Alexandre ORLOV, ambassadeur de la Russie en France, à notre cérémonie de commémoration que nous avions organisé au Trocadéro en septembre 2009.



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  • Message de Maria LOZANO, directrice de NAVT, organisme soutenu par la Commission européenne

    Nous avons le plaisir de vous faire partager le message de soutien que Mme Maria LOZANO, directrice de NAVT, a adressé à notre président Henri Paul FALAVIGNA juste avant notre départ pour la ville de Beslan.

     

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    Transcurridos ocho años de los atentados de Beslan, sigue siendo imposible olvidar una tragedia que conmocionó a toda la comunidad internacional. Desde NAVT, queremos transmitir todo nuesto cariño y apoyo a todos los familiares y víctimas del atentado, y manifestar nuestra solidaridad con los afectados. 

    Fdo.

    Maria Lozano

    Directora de NAVT


    Traduction :


    Huit ans sont passés depuis l’attentat terroriste de Beslan. Il n’est pas possible d’oublier aujourd’hui cette tragédie qui a bouleversé toute la communauté internationale. Nous, NAVT, voulons transmettre toute notre tendresse et notre soutien à toutes les familles et victimes de cet attentat terroriste. Nous manifestons notre solidarité à vous tous.

    Maria Lozano

    Directrice NAVT

    NETWORK OF ASSOCIATIONS OF VICTIMS OF TERRORISM

  • "Solidarité Enfants de Beslan" est invitée par la ville de Beslan pour l'inauguration du nouveau mémorial, le 3 septembre 2012

    "Solidarité Enfants de Beslan" est officiellement invitée par la ville de Beslan pour la commémoration du 8e anniversaire de l’attentat.


    Notre président Henri-Paul Falavigna et notre vice-présidente Victoria Faddeeff prennent l’avion le 1er septembre pour Moscou où ils seront accueillis par une délégation officielle. Le lendemain, ils prendront un deuxième avion pour Vladikavkaz. Le 3 septembre sera inauguré à Beslan, sur l’emplacement de l’école n°1, le nouveau mémorial en hommage aux victimes.

     

    Cette invitation témoigne de la reconnaissance de la Russie et de l’Ossétie envers le travail accompli par les bénévoles de notre association depuis plusieurs années.

     

    Le 2 septembre, ils rencontreront les enfants à la maison de la culture de Beslan pour une distribution de cadeaux, participeront aux cérémonies de deuils en hommage aux victimes de l'attentat terroriste qui se dérouleront les 3 et 4 septembre. Ils clôtureront leur séjour par une conférence de presse le 5 à l'hôtel Imperial de Vladikavkaz.

     

    Notre délégation apportera un témoignage d’amitié de plusieurs associations françaises dont l’Union Nationale France-Russie-CEI-Etats Baltes, et européennes dont l’association italienne AIUTATECI A SALVARE I BAMBINI avec laquelle nous sommes partenaires et le Réseau Européen des Victimes du Terrorisme (Network of Associations of Victims of Terrorism-NAVT) organisme soutenu la Commission européenne.

     

    S’ajoutant à ce voyage mémoriel, notre association organise à Paris, le samedi 1er septembre à 16h00 une cérémonie religieuse en mémoire des victimes en l’église orthodoxe des Trois-Saint-Docteurs, 5 rue Pétel, XVe arrondissement (métro Vaugirard).

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    Victoria Faddeeff allant se recueillir à l'école n°1 de Beslan lors d'un précédent séjour

  • Le magazine "Valeurs actuelles" consacre aujourd'hui une pleine page à notre action

    Le numéro est en kiosque aujourd'hui.

    Cliquer sur l'image pour l'agrandir.

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  • Le chagrin des mères de Beslan

    Pour Zalina Khuznieva, la photo de ses deux enfants posée sur l’étagère de sa chambre est comme une icône. Seul point de repère d’une vie qui a perdu tout sens. Dans le cadre en bois, Stela, 7 ans, et Georgii, 8 ans, sourient. Comme tous les gamins de Russie, en ce premier jour d’école, le 1er septembre 2004, ils portaient leur plus bel uniforme. Nœud blanc dans les cheveux de la fille. Cravate au cou du garçon.


    Mère de Beslan 3.jpgUne photo prise quelques minutes avant l’horreur : les cris des terroristes, les pleurs des enfants, trois jours d’une interminable prise d’otages, l’explosion, l’assaut, le chaos. Puis Zalina a ouvert les yeux : assis à côté d’elle, Stela et Georgii étaient morts, calcinés. Elle a entendu un terroriste lui crier que les enfants avaient rejoint Allah. Touchée à la tête, elle a vite perdu connaissance. Au bout de deux mois dans le coma, Zalina a repris vie. Mais, depuis, ce n’est qu’une longue et pénible survie. Huit ans après la prise d’otages de l’école nº1 de Beslan, petite ville du Caucase russe, cette femme de 45 ans est brisée. Sourde à 95%, elle a perdu un œil et parle difficilement. Le fragment d’acier qui a transpercé son crâne lui cause de permanents maux de tête, apaisés par l’absorption nuit et jour de pilules. Régulièrement saisie par des crises d’hystérie, elle a peur d’une nouvelle attaque terroriste. Vivant chez sa mère, elle se déplace du fauteuil à la porte. Mais elle ne sort presque plus.

     

    « Je supporterais tout ça s’ils étaient encore vivants », confie Zalina, en se tournant vers les photos de son fils et de sa fille mais aussi de sa sœur et de son bébé, venus assister à la fête d’école, pareillement emportés par le drame. Ces clichés sont de rares souvenirs de sa vie passée. Son mari, devenu alcoolique à force de dépression, l’a quittée et a fondé une autre famille. Ils ne se croisent plus, même pas pour les anniversaires des enfants célébrés au cimetière où, reproduits en noir et blanc sur des plaques de marbre, sont figés à jamais les sourires de Stela et Georgii.

     

    A Beslan, la vie a pourtant bel et bien repris. Un prêtre orthodoxe est récemment venu bénir les fondations de l’église en cours de construction à côté de l’école. Dans la maison de la culture voisine, où les familles se regroupaient pendant la prise d’otages, des enfants crient leur joie et leur surprise en regardant serpents, tortues et crapauds géants dans le mini-zoo installé pendant l’été. Le long des trottoirs, des femmes se promènent avec des poussettes. D’autres, sous le chaud soleil, marchent lentement, le ventre lourd d’une naissance imminente. Entre danses folkloriques et concerts d’accordéon, la région fête le retour de ses héros, médaillés d’or à Londres dans les épreuves de lutte. Les banderoles colorées célèbrent le sport et… « les enfants, ces fleurs de la vie ». « Il faut continuer ! », insiste Marina Pak, petit bout de femme qui, pleine d’énergie et de caractère, essaie de se construire un nouvel avenir. Dans l’école, cette mère célibataire a perdu sa fille unique, Svetlana, 13 ans, elle aussi réduite à n’être plus qu’une photo, une robe immobile bien rangée et une tombe au milieu d’un cimetière immense. « Je m’entoure d’enfants », raconte Marina dans sa cuisine alors que ses deux nièces s’activent à préparer le dîner. Deux ans après le drame, elle s’est remariée. Avec un père que la prise d’otages avait laissé veuf. Elle s’est occupée de ses deux filles comme une seconde mère. Mais le couple n’a pas résisté à l’apathie et à la tristesse du père qui, pour ne pas plonger, puisait son énergie dans celle de sa nouvelle compagne. Depuis, Marina, 47 ans, poursuit son bout de chemin. En bonne santé malgré de soudains coups de fatigue, d’humeur optimiste malgré des bouffées de dépression, elle a repris son emploi de prof. Elle enseigne les arts appliqués dans la nouvelle école construite pour remplacer l’établissement réduit en ruine. Couturière, Marina fabriquait des robes pour sa fille et, avec fierté, montre les photos des défilés de mode qu’elle organisait.

     

    Aujourd’hui, à l’école comme dans les colonies de vacances, elle fait profiter les enfants de ses talents. « Je n’aime pas me plaindre. Le temps passe. Il faut en faire quelque chose. Je préfère m’occuper ! », répète Marina, resplendissante dans ses vêtements colorés. Au sein du comité des mères de Beslan, elle est pareillement active et, au Japon comme en Espagne, elle a participé à des forums de victimes d’actes terroristes. « Toutes ces activités, pour les enfants comme pour nous, nous aident à redevenir comme les autres », confie-t- elle. Une seconde vie encore très fragile.

     

    Benjamin QUENELLE

    Source du texte : LE SOIR.BE

  • Les Ossètes de Syrie veulent retrouver leur terre ancestrale

    La communauté ossète installée en Syrie s'est adressée au gouvernement de Russie et d'Ossétie du Nord : des descendants de réfugiés qui avaient quitté la Russie il y a 50 ans voudraient quitter le pays en guerre.

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    (Photo : Rebelles syriens à Alep, le 1er août 2012)

     

    Depuis plus d’un an, les protestations contre le gouvernement en place en Syrie sont nombreuses et se transforment en véritables affrontements armés. "Nous sommes des victimes potentielles de cette guerre civile. Chaque jour, nos proches et nos familles sont en danger. Nous nous adressons au seul gouvernement qui peut nous venir en aide et nous sauver : la Fédération de Russie. En effet, la Russie est la véritable patrie de nos ancêtres qui ont été contraints de fuir la République de Ossétie du Nord, l'une des républiques russes du Nord Caucase. Nous demandons à la Russie de considérer les Ossètes installés en Syrie comme leurs concitoyens. Ceux-ci souhaiteraient revenir s'installer en Russie, sur la terre de leurs ancêtres, afin de vivre en paix aux côtés des autres peuples de Russie."


    À cette lettre s’ajoutent les noms de 22 familles qui souhaiteraient quitter rapidement la Syrie pour s'installer définitivement en Russie. 

     

    "Aujourd'hui, près de 700 Ossètes habitent en Syrie. Bien-sûr, tous ne veulent pas quitter le pays. Nombreux sont ceux qui se sont mariés, qui tiennent un commerce qu'ils espèrent voir prospérer après la guerre, explique Khicham Albegov, chef de l'amicale ossète de Syrie et auteur de la requête. Cependant, environ 150 à 200 citoyens aimeraient pouvoir rentrer en Russie. Certains d'entre eux ont même la nationalité russe. Des membres de cette liste demandent à d’être évacués rapidement. Ayant perdu leur famille ou leur foyer, ces gens souffrent encore plus de cet état de guerre." 


    Après avoir reçu la lettre, les représentants de l'Ossétie du Nord se sont mis d'accord avec les pouvoirs fédéraux pour que des visas soient délivrés rapidement à tous les Ossètes installés en Syrie qui s’adressaient au consulat russe de Damas. De plus, d'après Albegov, les fonctionnaires ossètes sont prêts à venir en aide à leurs concitoyens d'un point de vue financier. En effet, la majorité des Ossètes présents sur le sol syrien a perdu leur travail et ne gagne plus d’argent en raison de la situation critique du pays ; nombreux sont ceux qui n’ont pas les moyens de prendre en charge le coût du billet d'avion pour rejoindre Vladikavkaz. 

     

    D'après Khicham Albegov, les Ossètes auraient pu quitter la Syrie aux côtés des citoyens de la Fédération de Russie lorsque l’évacuation de ces derniers a été mise en place.  Pourtant, cela n’a pas été le cas et les Ossètes n’ont pas pu se retirer d’un pays au climat dangereux. Pourtant, en fin de semaine dernière,  le gouvernement russe a officiellement ajouté la Syrie à la liste des États "en état d’urgence ou impliqués dans un conflit armé". 

     

    "Ce document n'implique pas une évacuation rapide des citoyens russes", a commenté Artem Saveliev, attaché de presse de l’Ambassade de Russie à Damas. 

     

    Parallèlement, a-t-il ajouté, la Syrie qui faisait partie de la liste des pays aux conditions politiques et sociales difficiles figure désormais dans la liste des pays réellement dangereux. Ce changement montre bien que les dirigeants russes se sentent concernés par l'avenir des citoyens implantés en Syrie.

     

    Source du texte : LA RUSSIE D'AUJOURD'HUI

  • Le Caucase du Nord, foyer de terrorisme en Russie (rapport américain)

    Le foyer de la menace terroriste en Russie est toujours situé au Caucase du Nord, les attentats étant perpétrés sur fond de discorde  nationale, vengeance, séparatisme et extrémisme, annonce un rapport sur la prolifération du terrorisme dans le monde en 2011, publié par le Département d'Etat américain. 
     
    "Les attentats terroristes perpétrés en Russie en 2011 sont provoqués par l'instabilité au Caucase du Nord. Le séparatisme, la discorde nationale, la vengeance, le banditisme et l'idéologie extrémiste constituaient les motifs principaux du terrorisme", indique le rapport  soumis annuellement au Congrès américain par le Département d'Etat. 
     
    Selon ce dernier, c'est justement à partir du Caucase du Nord que la violence s'étend vers d'autres régions de la Russie. 
     
    L'attentat perpétré en janvier 2011 à l'aéroport moscovite de Domodedovo qui a fait 37 morts et 148 blessés, revendiqué par le terroriste Dokou Oumarov, a été qualifié par le rapport comme le plus sanglant de l'année 2011. 
     
    Le rapport souligne également que la Russie participe activement à la lutte contre le terrorisme international, empêchant notamment le financement de ce dernier.

    Source : RIA NOVOSTI