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Revue de presse - Page 3

  • Cinq ans après le drame de Beslan, une jeune rescapée témoigne

    Le 1er septembre 2004, une sanglante prise d'otages par des séparatistes tchétchènes avait fait 332 victimes, dont 186 enfants...

    article_0209-MON09-BESLAN.jpgUne cérémonie était organisée mardi sur le parvis du Trocadéro, à Paris, en hommage aux victimes de la tragédie de l'école de Beslan. Le 1er septembre 2004, dans cette petite ville d'Ossétie du Nord (Caucase russe), une sanglante prise d'otages par des séparatistes tchétchènes avait fait 332 victimes, dont 186 enfants, après l'assaut donné par les Russes. Seize enfants ayant survécu ont été invités en France par l'association Solidarité Enfants de Beslan.

    Parmi eux, Dzaressa Budaeva, aujourd'hui âgée de 15 ans, témoigne. «J'avais 10 ans. C'était le premier jour d'école. J'étais venue avec ma mère et ma grande sœur. Au début, tout est allé vite. J'ai eu très peur quand on s'est tous retrouvés avec les terroristes. Et puis, pendant trois jours, il ne s'est rien passé. On était enfermés avec eux. Il fallait attendre, et on ne savait rien. Quand il y a eu les explosions, j'ai pu courir et m'enfuir», raconte la jeune fille avant d'observer un silence, troublée. C'est son interprète qui précise alors que la mère et la sœur de Dzaressa n'ont pas survécu. L'adolescente préfère également ne pas évoquer ses blessures causées par les explosions. «Aujourd'hui, je vis encore à Beslan avec mon père, et je vais au lycée, reprend Dzaressa. Je suis contente d'être venue en France, les gens ont été très gentils, mais le 1er septembre reste un jour triste, un jour de deuil pour moi.»

     

    Sophie COIS

    Source : 20 minutes.fr

     

  • Beslan : 5 years on

  • Cérémonie commémorative au Trocadéro mardi 1er septembre à 19h00

    Les enfants de Beslan seront sur le parvis des Droits de l'Homme à Paris, le 1er septembre à 19 heures ; lors d'une cérémonie commémorant le cinquième anniversaire de l'attentat terroriste qui a ciblé les 1300 enfants de leur école.

    L'Agence France Presse et les médias ont annoncé le 18 août, l'arrivée en France de 16 enfants survivants du dramatique infanticide de Beslan ; tous atteints de graves pathologies.

    Grâce à leur séjour  dans des colonies de vacances de la RATP du Jura, avec des petits français de leur âge, les enfants ont oublié le passé et retrouvé la joie de vivre.  Les journaux télévisés ont montré leurs jeux et leurs sourires : la réussite de leur restructuration psychologique dans l'environnement paisible de nos campagnes. Ainsi se construit l'Europe.

    L'association humanitaire « Solidarité enfants de Beslan » invite les parisiens, par leur présence avec les enfants de Beslan lors de la cérémonie anniversaire, le 1er septembre à 19 heures sur le Parvis des droits de l'homme, à manifester leur refus du terrorisme et leur solidarité avec les innocentes victimes de ce lâche attentat.

    Les personnalités présentes sont :

    • Son Excellence Alexandre Orlov, ambassadeur de la Russie en France ;
    • Son Excellence François Zimeray, ambassadeur pour les Droits de l'Homme, représentant M. Bernard Kouchner, ministre des Affaires étrangères ;
    • M. Nicolas Chibaeff, commissaire général pour l'année France-Russie 2010.

  • La région accueille seize jeunes rescapés de la tuerie de Beslan

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    Comme l'an dernier, la colonie de vacances de la RATP accueille un groupe d'enfants blessés lors de la prise d'otage de leur école en Ossétie du Nord en 2004.

    Faute de lire le français, c'est la jeune femme russe qui les accompagne qui a traduit les consignes de sécurité de Montciel aventure. Pour les seize enfants venus de Beslan, en Ossétie du Nord (une république de la Fédération de Russie), les vacances ont un goût d'ailleurs. Ils sont là pour dix jours dans une colonie de vacances de la RATP à Ruffey-sur-Seille.

    Au programme pour les neuf filles et sept garçons arrivés de Paris jeudi : de l'accrobranche hier, mais aussi de l'équitation, une sortie à l'aquaparc. Et aussi des parties de foot avec les autres enfants, français, de la colo, des matches de badminton... La barrière de la langue n'empêche pas les échanges. « Ils sont là pour s'amuser avant tout, », insiste Christian Maton, ingénieur à la RATP et vice-président de l'association « Enfant de Beslan » à l'initiative du séjour des enfants. L'année dernière déjà, le château de Ruffey avait accueilli une dizaine de jeunes rescapés de la tuerie du 1er septembre 2004. Ce jour-là, une prise d'otage dans l'école de Beslan s'était terminée dans un bain de sang après l'assaut des troupes russes contre les hommes armés réclamant le retrait des troupes de Tchétchénie. Parmi les 1.000 otages, 335 avaient été tués dont 186 enfants. Les rescapés ont été parfois gravement blessés. Et le traumatisme n'est pas que physique.

    Bien qu'ils n'en parlent pas, les jeunes accueillis en France depuis hier, ont vécu des heures dramatiques. Cela mérite bien quelques jours de détente.

    Et à les voir glisser le long des câbles tendus entre les arbres à Montciel, la bonne humeur est de mise. Ils s'interpellent d'une plate-forme à une autre, encouragent les moins téméraires à se lancer sur les échelles. Comme Atzamaz, 12 ans, qui ne boude pas son plaisir, même s'il a un peu de mal à comprendre les directives du moniteur.

    « C'est chouette, s'exclame le jeune garçon. C'est la première fois que je fais de l'accrobranche ! Et la première fois que je viens en France. »« Je ne pensais pas qu'elle était aussi grande » dit le petit brun en ouvrant de grands yeux. Dans le Jura, il a commencé à goûter aux fromages. « Pas encore le comté, mais le camembert. C'était bizarre... » confie-t-il avec une grimace. Jeudi en sortant de l'aéroport à Paris, il a aperçu la tour Eiffel.

    Dans le groupe, ils viennent tous pour la première fois à Ruffey, sauf Georgy. « Nous avons demandé au maire de Beslan, l'autorisation de l'emmener à nouveau. » explique Christian Maton. Sa photo, en couverture d'un hebdomadaire français avait été à l'origine de la création de l'association. Depuis, en plus de chercher de fonds pour faire venir les enfants en France, il cherche maintenant des parrains qui correspondront avec les jeunes.

    Le 1er septembre, à Paris, les enfants participeront à un rassemblement en souvenir sur l'Esplanade du Trocadéro.

    Ils rencontreront aussi l'ambassadeur de Russie. Ensuite ils rentreront chez eux, pour raconter à ceux qui sont restés - les plus gravement blessés lors de l'attaque - leurs vacances dans un château du Jura.

    Source : LE PROGRES DE LYON

  • Enfants de Beslan : vacances en France

    Il y a cinq ans, le drame des enfants de Beslan avait ému l'opinion publique. Ce 1er septembre 2004,  un millier de personnes avaient été prises en otage dans une école de la ville russe. Le calvaire avait duré trois jours et s'était soldé par un véritable bain de sang : 334 personnes, dont 186 enfants, avaient été tuées.

    th-340x257-enfants_beslan.jpg.jpgUn cauchemar impossible à oublier pour les rescapés, d'autant que beaucoup d'entre eux gardent des séquelles physiques et psychologiques.

    Aujourd'hui, l'association "Solidarité Enfants de Beslan" tentent de leur redonner quelques instants d'insouciance. Pour ce faire, elle a invité seize d'entre eux à venir passer des vacances en France. "Le but est de venir en aide à ces enfants, faire en sorte qu'ils aillent mieux et qu'ils ne pensent plus à ce qui s'est passé", explique Christian Maton, co-fondateur de l'association.

    Ceux qui sont désormais des adolescentes sont arrivés mardi dans une colonie de vacances située dans le Jura. Au programme des dix jours : sport, ballades et bonne humeur. Avant de rentrer chez eux, ils doivent être reçus à l'ambassade de Russie, à Paris, et assister aux cérémonies du cinquième anniversaire de la prise d'otages, le 1er septembre, à 19 heures, sur le parvis du Trocadéro.

    C'est la deuxième fois que l'association "Solidarité Enfants de Beslan", créée en 2008, réussit à organiser ce voyage. Pour espérer renouveler l'opération, elle lance un appel aux dons via son site internet.

    Source : M6

  • FRANCE-SOIR : Solidarité - Les “enfants de Beslan” ne sont pas oubliés

    Rescapés du terrible attentat de Beslan en Russie, en 2004, seize enfants sont arrivés hier en France pour passer deux semaines de vacances dans le Jura, loin de leurs souvenirs.

    beslan.jpgIls s'appellent Jorgi, Atsamaz, Izeta. Ils ont entre 12 et 14 ans. Quand ils ont atterri hier matin avec leurs treize camarades à l'aéroport Roissy-Charles-de-Gaulle, ils avaient le sourire aux lèvres, heureux d'arriver en France pour passer deux semaines dans le Jura. Mais leur regard, sombre et grave, ne trompait pas. Un regard où toute l'innocence a disparu il y a cinq ans, le 1er septembre 2004, en Ossétie du Nord.

    Ce jour-là, date de la rentrée scolaire, près de 1.300 personnes sont prises en otage par un commando armé composé de Tchétchènes et d'Ingouches dans l'école principale de Beslan, une ville de 30.000 habitants. Durant trois jours, les otages survivent sans eau ni nourriture, dans une chaleur étouffante, aux côtés des cadavres des personnes exécutées par les terroristes. Après trois jours de siège, les forces russes donnent l'assaut. 334 personnes meurent. Parmi elles, 186 enfants.


    Traumatisés à vie

    Scandalisés par l'horreur de cet acte dirigé contre des enfants (la cible était une école), plusieurs bénévoles ont fondé une association, Solidarité pour les enfants de Beslan. Pour la deuxième année consécutive, ils ont réuni suffisamment de dons et de partenariats avec des entreprises pour offrir à de jeunes rescapés de l'attentat deux semaines de vacances dans le Jura, dans une colonie organisée par la RATP.

    « Cela me permet d'oublier ce qui s'est passé, je ne veux plus m'en souvenir. Avec les autres enfants français, on ne parle pas la même langue, mais on se comprend quand même, en jouant au football par exemple », nous confiait hier Artur, 14 ans, avec l'aide d'une traductrice. « Ce groupe d'enfants, neuf filles et sept garçons, avait particulièrement besoin de vacances, nous explique Henri-Paul Falavigna, président de l'association. C'est la première fois, pour la plupart, qu'ils sortent de Russie depuis l'attentat. Certains viennent à peine de quitter les hôpitaux, ou ont perdu des membres de leur famille. Ils faisaient partie des plus touchés. Le traumatisme est encore très grand. »

    A peine arrivés à l'aéroport, les enfants, accompagnés de deux Russes et trois Françaises, ont pris un car, direction Ruffey-sur-Seille, dans le Jura. Dans deux semaines, ils reviendront séjourner à Paris quelques jours, et assisteront à la cérémonie de mémoire des cinq ans de l'attentat le 1er septembre, sur le parvis des droits de l'homme, au Trocadéro, à 19 heures. L'association invite tous ceux qui souhaiteraient témoigner leur solidarité à se joindre à l'événement.

    Source : FRANCE-SOIR.FR

    Les autres revues de presse : EUROPE 1 / DEJA GRAND

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  • The aftermath of the Beslan school massacre

    Graduation day is a somber and painful time in Beslan. While across Russia school children celebrate one of life's major milestones by bringing flowers to school for their teachers, in this small community, entire classrooms head for a separate section of the town's cemetery.

    Known as the City Of Angels, this sprawling plot of land is where most of the 333 people who died in Russia's worst ever terrorist attack, the Beslan school massacre, were laid to rest. More than half were children and every second headstone is adorned with toys.

    Graduates gather silently around the tombs of their former classmates killed on what should have been the last school day of their life. White balloons, one for each missing graduate, are released into the sky. Last year sixteen children slain in the terrorist attack would have finished school. This year 13 balloons drifted above the tombs.

    Even late at night, the cemetery is rarely without visitors. Like Milana Adirkhayeva, most relatives go there to speak to their dead. The nine year old and her elder sister Emilia survived the school siege. Their mother, 27 year-old Irina, died of gunshot wounds. Milana was only four then but the image of her mother stroking her head as their life hung in the balance during the hostage drama is forever etched in her memory.

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